Ce jour-là, j'avais été te voir à l'hôpital. Juste avant, nous étions passés, Alain et moi, à la meilleure pâtisserie de Quimperlé, acheter ton gâteau préféré: le millefeuille.
Le millefeuille, tu me l'avais fait découvrir toute petite. "Tu vois, c'est le gâteau des gourmandes", "gros et bon". J'ai toujours connu le sucre sur le millefeuille, ou bien le glaçage qui se fondait avec la crème patissière, le craquant des couches de pâte, et toi, ton sourire, ta gourmandise, ce gâteau des dimanches, des jours de fêtes.
45 ans de complicités. 45 ans d'amour inconditionnel de ta part. Je dis bien "inconditionnel". Cet amour qui porte, qui conforte et réconforte, ta présence, là, proche, tes bras pour pleurer, tes rires pour se relever. Ta philosophie de la vie, dite mot à mot, sans fleurs ni décorations, juste dite.
45 ans à tes côtés.
Et puis ce millefeuille. Acheté un dimanche.
Nous sommes allés à l'hôpital. Tu étais minuscule dans ton lit, soudain rétrécie. Souffrante. Tu as pleuré un peu, tellement de tristesse soudain, tellement de chagrin, et puis tu as souri, vivement, ton petit fils arrivait, fallait lui montrer la joie de le voir.
Le millefeuille posé, dans son emballage de papier, sur la table de nuit.
Ta gourmandise près de ton lit.
Une infirmière est arrivée. Non, tu n'avais pas le droit de manger. Pas le droit. Un important examen devait être fait le lendemain, examen qu'ils avaient loupé la veille.
Alors pas de gâteau. Même ce dimanche-là.
Nous avons laissé le millefeuille là où nous l'avions posé.
Ce millefeuille auquel tu n'avais pas droit.
... Ils n'ont pas fait l'examen. Quelques jours après tu ne pouvais plus manger.
Quelques jours après tu es morte.
Et moi je pense encore à ce millefeuille.
lundi, décembre 03, 2007
lundi, novembre 19, 2007
Le bonheur
Le bonheur, ce n'est pas que dans les livres.
C'est ouvrir les yeux au son de ta voix le matin.
C'est me régaler de saveurs nouvelles dans tes yeux.
C'est chaque jour cette bouffée d'amour vers toi.
C'est vouloir vivre encore et encore.
Pour n'en manquer aucune goutte.
Le bonheur, c'est l'envie d'aller plus loin et plus loin.
Avec toi.
C'est ouvrir les yeux au son de ta voix le matin.
C'est me régaler de saveurs nouvelles dans tes yeux.
C'est chaque jour cette bouffée d'amour vers toi.
C'est vouloir vivre encore et encore.
Pour n'en manquer aucune goutte.
Le bonheur, c'est l'envie d'aller plus loin et plus loin.
Avec toi.
Ses mains
Ses mains
Chaleur englobe
Douceur réveille
Etre là
Au creux de ses mains
Au coeur de ses reins
L'aimer sans plus attendre
Gémir
Son plaisir
Dans ses mains
L'aimer
Chaleur englobe
Douceur réveille
Etre là
Au creux de ses mains
Au coeur de ses reins
L'aimer sans plus attendre
Gémir
Son plaisir
Dans ses mains
L'aimer
lundi, octobre 08, 2007
Mémé
Mémé,
Tu m'manques
A la p'tite fille
Qui pleure en moi
Mémé,
T'es plus
Et j'suis perdue
Comme à trois ans
Comme tant avant
Quand cette vie là
Etait possible
Parce que ta voix
Parce que tes bras
Mémé, dis moi
Maintenant qu'suis grande
Presque mémé
Pourquoi la gosse
Elle arrive pas
A se séparer
A accepter
Cette mort là
Mémé, dis moi
C'est quoi les larmes
C'est quoi les cris
Que t'as calmés
J'me souviens plus
Ils sont revenus
Quand t'es partie
Quand t'as laissé
L'rempart d'amour
Pour m'protèger
Mémé j'pensais
Qu' t'étais éternelle
Façon maternelle
La petite fille
Pleure les bras
De cette femme là
Qui a su l'aimer
Tant ici bas
Donne moi le souvenir
Pour que j'puisse dire
Enfin me calmer
Ne plus être perdue
Comme avant les mots
Ma belle aïeule
Ma maternelle
Je t'aime tant
Même dans la mort
Ne t'inquiète pas
Mon homme est là
Solide et fort
Il m'fait sourire
Et vivre encore
Encore
Il m'fait aimer
Les jours les nuits
Les p'tits matins
Il m'fait courage
Dans l'ciel d'orage
De mon chagrin
D't'avoir perdue
Si loin de moi
Si loin d'tes bras
Si loin d'ta voix
Mémé, rappelle moi
Dis moi l'histoire
Dis moi pourquoi
J'ai plus d'mémoire
D'cette enfant là
Trop jeune pour ça
Si tu peux pas
T'as qu'à revenir
Dépêche toi
La soupe va refroidir
Tu m'manques
A la p'tite fille
Qui pleure en moi
Mémé,
T'es plus
Et j'suis perdue
Comme à trois ans
Comme tant avant
Quand cette vie là
Etait possible
Parce que ta voix
Parce que tes bras
Mémé, dis moi
Maintenant qu'suis grande
Presque mémé
Pourquoi la gosse
Elle arrive pas
A se séparer
A accepter
Cette mort là
Mémé, dis moi
C'est quoi les larmes
C'est quoi les cris
Que t'as calmés
J'me souviens plus
Ils sont revenus
Quand t'es partie
Quand t'as laissé
L'rempart d'amour
Pour m'protèger
Mémé j'pensais
Qu' t'étais éternelle
Façon maternelle
La petite fille
Pleure les bras
De cette femme là
Qui a su l'aimer
Tant ici bas
Donne moi le souvenir
Pour que j'puisse dire
Enfin me calmer
Ne plus être perdue
Comme avant les mots
Ma belle aïeule
Ma maternelle
Je t'aime tant
Même dans la mort
Ne t'inquiète pas
Mon homme est là
Solide et fort
Il m'fait sourire
Et vivre encore
Encore
Il m'fait aimer
Les jours les nuits
Les p'tits matins
Il m'fait courage
Dans l'ciel d'orage
De mon chagrin
D't'avoir perdue
Si loin de moi
Si loin d'tes bras
Si loin d'ta voix
Mémé, rappelle moi
Dis moi l'histoire
Dis moi pourquoi
J'ai plus d'mémoire
D'cette enfant là
Trop jeune pour ça
Si tu peux pas
T'as qu'à revenir
Dépêche toi
La soupe va refroidir
samedi, septembre 29, 2007
Nouvelles
Le voisin poursuit son toit
Le chat râle toujours
Grimpe à la découverte
D'espaces pas si lointains
La rue est la même
Un combi bleu Jamaïque
Les fleurs sentent l'automne
Le ciel délavé
Et moi je suis là
A boire un café
A lire Libé
A m'dire qu'tu me manques
Viens vite
Mes sourires t'attendent
Le chat râle toujours
Grimpe à la découverte
D'espaces pas si lointains
La rue est la même
Un combi bleu Jamaïque
Les fleurs sentent l'automne
Le ciel délavé
Et moi je suis là
A boire un café
A lire Libé
A m'dire qu'tu me manques
Viens vite
Mes sourires t'attendent
jeudi, septembre 27, 2007
Lettre à toi
Bonjour,
Une lettre à toi
Des mots en partance
Mes lèvres tendues
Dans un baiser sourire
Je t'embrasse,
Dit-elle
Je t'enlace
Ouvre grands mes bras
Pour te serrer encore
Pour ce simple baiser
Une lettre
Lettre à toi
Une lettre à toi
Des mots en partance
Mes lèvres tendues
Dans un baiser sourire
Je t'embrasse,
Dit-elle
Je t'enlace
Ouvre grands mes bras
Pour te serrer encore
Pour ce simple baiser
Une lettre
Lettre à toi
mercredi, septembre 26, 2007
Ce temps
Ce temps s'étire
Ce temps qui passe
Et reste là
Sans se presser
Distend ce temps
Ce temps là
Cet espace
Si loin, si près
Les coeurs ensemble,
Proximités
Aime moi
Dit-elle
Et, du bout de ses lèvres,
Dans ce temps détendu
Dans cet espace d'une carte imprimée
Elle lui envoya les mots d'amour
Cet élan de vie
Ces caresses si tendres
Par le temps,
Par l'espace,
Alors,
Tous deux,
Ensemble
Le sourire aux lèvres
Un baiser s'envole
Ce temps qui passe
Et reste là
Sans se presser
Distend ce temps
Ce temps là
Cet espace
Si loin, si près
Les coeurs ensemble,
Proximités
Aime moi
Dit-elle
Et, du bout de ses lèvres,
Dans ce temps détendu
Dans cet espace d'une carte imprimée
Elle lui envoya les mots d'amour
Cet élan de vie
Ces caresses si tendres
Par le temps,
Par l'espace,
Alors,
Tous deux,
Ensemble
Le sourire aux lèvres
Un baiser s'envole
mardi, septembre 25, 2007
Entre deux
Avoir besoin
Du fil tendu
Entre des mains
Qui se rejoignent
Avoir besoin
D'une voix le soir
Pour s'endormir
Pour être bien
Pas très adulte
Pas très mature
Tant pis pour ceux
Qui savent pas
L'besoin du lien
Entre deux mains
Entre deux voix
Pour être bien.
Du fil tendu
Entre des mains
Qui se rejoignent
Avoir besoin
D'une voix le soir
Pour s'endormir
Pour être bien
Pas très adulte
Pas très mature
Tant pis pour ceux
Qui savent pas
L'besoin du lien
Entre deux mains
Entre deux voix
Pour être bien.
mardi, septembre 18, 2007
J'voudrais te dire
J'voudrais te dire
L'amour pour toi
Cette tendresse
Qui finit pas
J'voudrais te dire
Nos mains ensemble
Nos corps serrés
Plaisirs étoiles
J'voudrais te dire
S'sentir vivante
S'sentir aimante
S'sentir amante
J'voudrais te dire
Trouver les mots
T'chanter ma vie
Depuis qu' t'es là
J'voudrais te dire
J'voudrais t' l'écrire
Regarde mes yeux
Tu comprendras
Cet amour - là.
L'amour pour toi
Cette tendresse
Qui finit pas
J'voudrais te dire
Nos mains ensemble
Nos corps serrés
Plaisirs étoiles
J'voudrais te dire
S'sentir vivante
S'sentir aimante
S'sentir amante
J'voudrais te dire
Trouver les mots
T'chanter ma vie
Depuis qu' t'es là
J'voudrais te dire
J'voudrais t' l'écrire
Regarde mes yeux
Tu comprendras
Cet amour - là.
lundi, septembre 17, 2007
J'le regardais
Moi, j'le regardais
S'éloigner
Me dire au revoir
Me dire à ce soir
De dos dans la rue
La pluie l'habillant
Moi, j'le regardais
Moi je plissais les yeux
Pour le voir encore
Jusqu'au coin d'la rue
La pluie m'habillant
Moi j'le regardais
Et puis j'me disais
Il n'y a que lui
Que j'regarde comme ça
Sous la pluie
Il n'y a que lui
A baiser mes lèvres
A m'donner l'épaule
Pour la nuit
Il n'y a que lui
Qui fait d' chaque jour
Océan d'amour
Qui m' fait d'chaque nuit
Douillet tendre nid
Il n'y a que lui
Doucement, m'a appris
Combien elle est belle
La vie
Avec lui
Même sous la pluie
S'éloigner
Me dire au revoir
Me dire à ce soir
De dos dans la rue
La pluie l'habillant
Moi, j'le regardais
Moi je plissais les yeux
Pour le voir encore
Jusqu'au coin d'la rue
La pluie m'habillant
Moi j'le regardais
Et puis j'me disais
Il n'y a que lui
Que j'regarde comme ça
Sous la pluie
Il n'y a que lui
A baiser mes lèvres
A m'donner l'épaule
Pour la nuit
Il n'y a que lui
Qui fait d' chaque jour
Océan d'amour
Qui m' fait d'chaque nuit
Douillet tendre nid
Il n'y a que lui
Doucement, m'a appris
Combien elle est belle
La vie
Avec lui
Même sous la pluie
lundi, juillet 30, 2007
Balayer devant sa porte
Prendre le genêt
Le lier bien serré
Ajouter un vieux manche
Et faire un beau balai
Respirer l'air d'été
Dessiner gestes amples
Chasser toutes les poussières
D'un passé si lointain
Faire s'envoler les cris
Les pleurs et les craintes
La boule au ventre la nuit
Toutes les humiliations
Nettoyer la cour
Des blessures tenaces
Frotter, chasser les marques
Des abandons fugaces
Balayer devant sa porte
Pour t'accueillir encore
Pour te sourire souvent
Pour t'aimer simplement
Le lier bien serré
Ajouter un vieux manche
Et faire un beau balai
Respirer l'air d'été
Dessiner gestes amples
Chasser toutes les poussières
D'un passé si lointain
Faire s'envoler les cris
Les pleurs et les craintes
La boule au ventre la nuit
Toutes les humiliations
Nettoyer la cour
Des blessures tenaces
Frotter, chasser les marques
Des abandons fugaces
Balayer devant sa porte
Pour t'accueillir encore
Pour te sourire souvent
Pour t'aimer simplement
mercredi, juillet 18, 2007
On dirait qu'c'est l'été
Les tours sont glabres
Des linges sèchés
Quelques gamins
Tous colorés
Jouent aux babioles
Près des bagnoles
On dirait qu'c'est l'été
La cour est vide
L'école s'endort
Dans l'coin Hamid
Dit j'suis l'plus fort
Plus de commerces
Même s'il pleut à verse
On dirait qu'c'est l'été
Terrain de jeu
Rue aux enfants
La mer est loin
Une fois par an
Aller s'baigner
Au creux des vagues
Bus d'la mairie
On dirait qu'c'est l'été
Des linges sèchés
Quelques gamins
Tous colorés
Jouent aux babioles
Près des bagnoles
On dirait qu'c'est l'été
La cour est vide
L'école s'endort
Dans l'coin Hamid
Dit j'suis l'plus fort
Plus de commerces
Même s'il pleut à verse
On dirait qu'c'est l'été
Terrain de jeu
Rue aux enfants
La mer est loin
Une fois par an
Aller s'baigner
Au creux des vagues
Bus d'la mairie
On dirait qu'c'est l'été
lundi, juillet 16, 2007
Dimanche
Chaleur moite
Sueurs mélanges
Alcove d'anges
Et de baisers
Murmures d'amour
Sortie de jour
Intimité
Et de baisers
Chaque cellule
Devient p'tite bulle
Vole vers bonheur
Et des baisers
Sueurs mélanges
Alcove d'anges
Et de baisers
Murmures d'amour
Sortie de jour
Intimité
Et de baisers
Chaque cellule
Devient p'tite bulle
Vole vers bonheur
Et des baisers
Une pensée si douce
Il regarda le ciel
Avant la pluie du soir
Altocumulus flocus
Et une pensée douce
Dans son regard levé
Un salut silencieux
Un souhait, un souffle
Une pensée si douce.
Une pensée si douce.
Avant la pluie du soir
Altocumulus flocus
Et une pensée douce
Dans son regard levé
Un salut silencieux
Un souhait, un souffle
Une pensée si douce.
Une pensée si douce.
mardi, juillet 10, 2007
eh!
T'es
En train
D l'ire
Tous ces p'tits mots
Embrasse moi
Serre moi contr'toi
Je te souris
Plus fort la vie!
En train
D l'ire
Tous ces p'tits mots
Embrasse moi
Serre moi contr'toi
Je te souris
Plus fort la vie!
Oui
Dans le silence
Nos mains unies
Dans le regard
Nos yeux s'mélangent
T'aimer encore
Aimer cette vie
A tes côtés.
Nos mains unies
Dans le regard
Nos yeux s'mélangent
T'aimer encore
Aimer cette vie
A tes côtés.
Tel est pris...
L'a mis le piège
Aux creux des herbes
L'a mis la mort
Au creux d'la vie
L'a pris la poudre
D'escampette
L'regard fuyant
La honte au front
L'a pris l'mépris
En pleine tête
Et vivre avec
C'est être coincé
Dans une tapette
A déjanté.
Aux creux des herbes
L'a mis la mort
Au creux d'la vie
L'a pris la poudre
D'escampette
L'regard fuyant
La honte au front
L'a pris l'mépris
En pleine tête
Et vivre avec
C'est être coincé
Dans une tapette
A déjanté.
Marie
Marie
Par les chemins
De Bretagne
Vous alliez
Le ventre lourd
De celui
Sans nom du père
Qui deviendrait
Mon aïeul
Marie
Travail aux champs
Et les regards
Sur cet enfant
Un fils nommé
D'un autre nom
Marie
Entre vos yeux
Et mon regard
Si peu de temps
Quelques enfants
Marie
Une main tendue
Entre les ans
Juste un sourire
Juste un merci
A travers champs
Par les chemins
De Bretagne
Vous alliez
Le ventre lourd
De celui
Sans nom du père
Qui deviendrait
Mon aïeul
Marie
Travail aux champs
Et les regards
Sur cet enfant
Un fils nommé
D'un autre nom
Marie
Entre vos yeux
Et mon regard
Si peu de temps
Quelques enfants
Marie
Une main tendue
Entre les ans
Juste un sourire
Juste un merci
A travers champs
lundi, juin 25, 2007
La porte au nez
Moi j'regardais la mer
Le vent
Les vagues
La pluie battante
Moi j'regardais demain
L'travail à faire
Suzanne dansante
L'poisson tout frais
Et les oiseaux
Ils parlaient de management
Ils parlaient d'avis à donner
Ils étaient là
Gris
Sans le goût de embruns
Sans savoir les demains
Moi j'regardais la mer
Mon homme qui m'donne la main
Moi j'regardais le ciel
Salé façon marin
Alors il ont parlé
Alors ils m'ont fermé
Par peur du vent salé
La porte au nez.
Le vent
Les vagues
La pluie battante
Moi j'regardais demain
L'travail à faire
Suzanne dansante
L'poisson tout frais
Et les oiseaux
Ils parlaient de management
Ils parlaient d'avis à donner
Ils étaient là
Gris
Sans le goût de embruns
Sans savoir les demains
Moi j'regardais la mer
Mon homme qui m'donne la main
Moi j'regardais le ciel
Salé façon marin
Alors il ont parlé
Alors ils m'ont fermé
Par peur du vent salé
La porte au nez.
vendredi, juin 01, 2007
Parce que toi
Aller vers lendemains
Qui brillent,
Chanter dans les chemins
Mille choix
Et puis toi
S'arrêter
Juste un peu
Toucher la main tendue
S'envahir de douceur
Complétude infinie
Parce que toi
Ces formes qui s'épousent
S'étendre sur la mousse
Aimer se dire un jour
Sourire
Se dire bientôt
Parce que toi
Rêver tous les voyages
Et puis les faire un jour
Vouloir vivre encore
Se dire, s'émerveiller
Parce que toi
Parce que toi
Entre tous
Parce que toi
Qui brillent,
Chanter dans les chemins
Mille choix
Et puis toi
S'arrêter
Juste un peu
Toucher la main tendue
S'envahir de douceur
Complétude infinie
Parce que toi
Ces formes qui s'épousent
S'étendre sur la mousse
Aimer se dire un jour
Sourire
Se dire bientôt
Parce que toi
Rêver tous les voyages
Et puis les faire un jour
Vouloir vivre encore
Se dire, s'émerveiller
Parce que toi
Parce que toi
Entre tous
Parce que toi
mercredi, mai 16, 2007
Tes mains
Tes mains
Construisent
Tes mains
Caressent
Tes mains
Sur mes seins
Tes mains
Lissent le ventre
Tes mains
Font le bien
En moi
Construisent
Tes mains
Caressent
Tes mains
Sur mes seins
Tes mains
Lissent le ventre
Tes mains
Font le bien
En moi
Jack
Jack a pleuré
Il a craqué
Dans une voiture
Au milieu de rien
Copain de fortune
Des soirs de suspense
Jack a pleuré
Il est reparti
Cellule de crise
Jack sauve la mise
Il a craqué
Dans une voiture
Au milieu de rien
Copain de fortune
Des soirs de suspense
Jack a pleuré
Il est reparti
Cellule de crise
Jack sauve la mise
Le premier homard
Il sera beau, le premier homard
Rouge, pattes serrées
Bouge, bien le caler
Il sera beau le premier homard
Grillé là haut
Les doigts se lécher
Et tes yeux vers là bas
Et tes mains contre moi
Et ton souffle dans l'oreille
Et toi, et moi
Il sera beau, le premier homard
Prépare le casier
Il va se faire tard
Rouge, pattes serrées
Bouge, bien le caler
Il sera beau le premier homard
Grillé là haut
Les doigts se lécher
Et tes yeux vers là bas
Et tes mains contre moi
Et ton souffle dans l'oreille
Et toi, et moi
Il sera beau, le premier homard
Prépare le casier
Il va se faire tard
mercredi, avril 11, 2007
En vrac
Paquet écrasé
J'suis en vrac
Plus d'idées
Peur du bleu
Le sevrage
J'ai plus l'âge
Le goudron
A noirci
jusqu'ici
Un trait brille
Ton sourire
Tiens le coup
Je vais vivre
Juste passer
Dans mes fumées
Pour oublier
Que c'est dur
Pour oublier
D'être accro
Tiens le coup
J'vais sourire
Et rire pour deux
En vrac
J'me libère
En vrac
J'me démène
Demain matin
Les p'tits bouts
S'ront remis
Sur l'chemin
De notre vie
Tiens le coup
Je vais vivre!
J'suis en vrac
Plus d'idées
Peur du bleu
Le sevrage
J'ai plus l'âge
Le goudron
A noirci
jusqu'ici
Un trait brille
Ton sourire
Tiens le coup
Je vais vivre
Juste passer
Dans mes fumées
Pour oublier
Que c'est dur
Pour oublier
D'être accro
Tiens le coup
J'vais sourire
Et rire pour deux
En vrac
J'me libère
En vrac
J'me démène
Demain matin
Les p'tits bouts
S'ront remis
Sur l'chemin
De notre vie
Tiens le coup
Je vais vivre!
mercredi, février 28, 2007
Printemps
Printemps
Regarder devant
Virages qui se prennent
Lignes d'horizons
Printemps
Tu choisis le chemin
Celui de l'homme debout
Lignes de chansons
Printemps
Juste une fleur
Contre ton coeur
Juste savoir
Le reflet des miroirs
Printemps
La route est belle
Nous y sommes deux
La route est grande
Pour vivre heureux
Regarder devant
Virages qui se prennent
Lignes d'horizons
Printemps
Tu choisis le chemin
Celui de l'homme debout
Lignes de chansons
Printemps
Juste une fleur
Contre ton coeur
Juste savoir
Le reflet des miroirs
Printemps
La route est belle
Nous y sommes deux
La route est grande
Pour vivre heureux
jeudi, février 22, 2007
Passes
Il est Chaman
Pour moi madame
Ces belles mains
Sur mon sein
Il est guérisseur
Il soigne au coeur
Ces douces passes
Emplissent l'espace
Alors les peurs
Et les douleurs
S'en vont là bas
Au fond du bois
Se font la malle
Direct dédales
Pour moi madame
Ces belles mains
Sur mon sein
Il est guérisseur
Il soigne au coeur
Ces douces passes
Emplissent l'espace
Alors les peurs
Et les douleurs
S'en vont là bas
Au fond du bois
Se font la malle
Direct dédales
lundi, février 19, 2007
Envers et avec tous
Il se redresse
Droit debout
Le vent souffle
Lève l'écume
Rester penché
Il connaît trop
Rester figé
L'en a plein l'dos
Il se redresse
Et il avance
Les yeux fixés
Vers son azur
Il se redresse
Le coeur en liesse
Pourtant ça souffle
Pourtant ça pousse
Il se redresse
Va son chemin
Croise les coins
Connait trop bien
Ne s'arrête pas
Dans les passages
Regarde au loin
D'tous les virages
Rester penché
Il connaît trop
Rester figé
L'en a plein l'dos
Il se redresse
Avance sa vie
Et prend la main
De tous les siens
Vers lendemains
Il se redresse
Et il avance
Choisit sa vie
Saisit ses chances
Il n'a pas peur
Des vents contraires
Voilà qu'il cause
Voilà qu'il chante
Voilà qu'il vit.
Droit debout
Le vent souffle
Lève l'écume
Rester penché
Il connaît trop
Rester figé
L'en a plein l'dos
Il se redresse
Et il avance
Les yeux fixés
Vers son azur
Il se redresse
Le coeur en liesse
Pourtant ça souffle
Pourtant ça pousse
Il se redresse
Va son chemin
Croise les coins
Connait trop bien
Ne s'arrête pas
Dans les passages
Regarde au loin
D'tous les virages
Rester penché
Il connaît trop
Rester figé
L'en a plein l'dos
Il se redresse
Avance sa vie
Et prend la main
De tous les siens
Vers lendemains
Il se redresse
Et il avance
Choisit sa vie
Saisit ses chances
Il n'a pas peur
Des vents contraires
Voilà qu'il cause
Voilà qu'il chante
Voilà qu'il vit.
vendredi, février 09, 2007
La plus belle des femmes
Elle pose sa tête à elle
Sur sa poitrine à lui
Elle lui dit
Ton coeur bat vite
Alors il raconte l'histoire
L'histoire qu'elle connait par coeur
Sur ses lèvres un sourire
Tu vois, dit-il
Dans le monde il y a les femmes
Dans le monde il y a les hommes
Les femmes, il y en a des jeunes
Des plus vieilles, des jolies
Des moins jolies
Et parmi toutes ces femmes
C'est bien normal
Il y en a une
Qui est plus belle que toutes
A l'intérieur et à l'extérieur
Cette femme là
La plus belle des femmes
Moi je la tiens dans mes bras
Et tu voudrais que mon coeur ne batte pas plus vite?
Elle est là
Toute blottie
Bien sûr
Ce n'est qu'une histoire
Une simple histoire
Mais elle
Qui ne s'est jamais trouvée jolie
Devient à ce moment là
La plus belle des femmes
Alors elle sourit
Elle sourit,
Elle sourit
Et elle sourit encore
A la vie
Sur sa poitrine à lui
Elle lui dit
Ton coeur bat vite
Alors il raconte l'histoire
L'histoire qu'elle connait par coeur
Sur ses lèvres un sourire
Tu vois, dit-il
Dans le monde il y a les femmes
Dans le monde il y a les hommes
Les femmes, il y en a des jeunes
Des plus vieilles, des jolies
Des moins jolies
Et parmi toutes ces femmes
C'est bien normal
Il y en a une
Qui est plus belle que toutes
A l'intérieur et à l'extérieur
Cette femme là
La plus belle des femmes
Moi je la tiens dans mes bras
Et tu voudrais que mon coeur ne batte pas plus vite?
Elle est là
Toute blottie
Bien sûr
Ce n'est qu'une histoire
Une simple histoire
Mais elle
Qui ne s'est jamais trouvée jolie
Devient à ce moment là
La plus belle des femmes
Alors elle sourit
Elle sourit,
Elle sourit
Et elle sourit encore
A la vie
jeudi, février 08, 2007
Dis
Dis, ces fous rires
Complicité
Les petits plats
La joie d'aimer
Ces yeux qui disent
L'plaisir d'être là
Dis, ces caresses
Et cette tendresse
La limonade
Les promenades
Le soir qui tombe
L'désir
Qui est bien là
Niché en nous
Il parle tout bas
Dis,
Aimé,
Dis,
Moi j'aime
Cette vie là
Complicité
Les petits plats
La joie d'aimer
Ces yeux qui disent
L'plaisir d'être là
Dis, ces caresses
Et cette tendresse
La limonade
Les promenades
Le soir qui tombe
L'désir
Qui est bien là
Niché en nous
Il parle tout bas
Dis,
Aimé,
Dis,
Moi j'aime
Cette vie là
Polit
Espace à droite
Faut justifier
La majuscule
Faut aligner
Les guillements
C'est sans bérêt
La signature
Pas de couture
Mais la vie elle est où?
Espace à droite
Point à la ligne
Pas l'droit d'espace
Ni de corps gras
Juste des traces
Et des tracas
260 pages plus tard
Regarde le ciel
Et puis dis toi
Que la belle vie
Pas là dedans
Elle est ici
Moi je souris
Faut justifier
La majuscule
Faut aligner
Les guillements
C'est sans bérêt
La signature
Pas de couture
Mais la vie elle est où?
Espace à droite
Point à la ligne
Pas l'droit d'espace
Ni de corps gras
Juste des traces
Et des tracas
260 pages plus tard
Regarde le ciel
Et puis dis toi
Que la belle vie
Pas là dedans
Elle est ici
Moi je souris
Tu m'manques
Tu m'manques
J'arrive pas à croire que t'es plus là
Nos rires complices
La joie d'être là
Près de toi
Cet amour là
Qu'tu m'as donné
Sans compter
Tu m'manques
Les p'tits cafés
Gentils conseils
Et ce plaisir
Si grand plaisir
A être ensemble
Penser à l'autre
Savoir qu'bientôt
On mangera
Les p'tits gâteaux
Tu m'manques
C'est fou c'qu'tu m'manques
Je rêve de toi
Comme une gamine
Qui aurait perdu
Ses mère et père
J'veux pas croire
Que t'es plus là
Tu m'manques trop
Même pas un signe
De l'au delà
Te dire que j't'aime
T'es morte et j'taime
J'suis une p'tite fille
Quand j'pense à toi
Tu m'manques
Et j't'aime
Dans l'au delà
J'arrive pas à croire que t'es plus là
Nos rires complices
La joie d'être là
Près de toi
Cet amour là
Qu'tu m'as donné
Sans compter
Tu m'manques
Les p'tits cafés
Gentils conseils
Et ce plaisir
Si grand plaisir
A être ensemble
Penser à l'autre
Savoir qu'bientôt
On mangera
Les p'tits gâteaux
Tu m'manques
C'est fou c'qu'tu m'manques
Je rêve de toi
Comme une gamine
Qui aurait perdu
Ses mère et père
J'veux pas croire
Que t'es plus là
Tu m'manques trop
Même pas un signe
De l'au delà
Te dire que j't'aime
T'es morte et j'taime
J'suis une p'tite fille
Quand j'pense à toi
Tu m'manques
Et j't'aime
Dans l'au delà
mardi, février 06, 2007
Deux mains
Il y a les demains
Où le bleu est serein
Il y a les ce soir
Se sourire dans le noir
Il y a nos deux mains
Enlacées
Joyeuses
Heureuses
D'être là
Simplement là
L'une dans l'autre
Il y a ces fous rires
Le calme d'un jardin
Tenir le siège
Espiègle
Il y a cet homme là
Beau et droit
Dans la vie
Digne et clair
Le regard
Est déjà
Vers ce soir
Il y a des demains
Aujourd'hui
Je te souris
Où le bleu est serein
Il y a les ce soir
Se sourire dans le noir
Il y a nos deux mains
Enlacées
Joyeuses
Heureuses
D'être là
Simplement là
L'une dans l'autre
Il y a ces fous rires
Le calme d'un jardin
Tenir le siège
Espiègle
Il y a cet homme là
Beau et droit
Dans la vie
Digne et clair
Le regard
Est déjà
Vers ce soir
Il y a des demains
Aujourd'hui
Je te souris
lundi, février 05, 2007
Etoiles
Alors, c'est le matin.
Le tout petit matin.
Elle dort encore.
Et sent ses bras autour.
Enlacée.
Bercée.
Elle entend la mélodie.
Le sommeil et la mélodie.
Les mots qui psalmodient.
L'anneau à son oreille.
Elle entend les mots doux.
Le tout petit matin.
Le coeur qui se balance.
Je t'aime, il dit,
Je t'aime.
Instant magique.
Les fées sont là, penchées,
Au pied du lit
De ces deux là,
Couchés,
Elle endormie
Et lui qui chante
Ballade d'amour
Petit matin.
Etoiles dans mes yeux.
Le tout petit matin.
Elle dort encore.
Et sent ses bras autour.
Enlacée.
Bercée.
Elle entend la mélodie.
Le sommeil et la mélodie.
Les mots qui psalmodient.
L'anneau à son oreille.
Elle entend les mots doux.
Le tout petit matin.
Le coeur qui se balance.
Je t'aime, il dit,
Je t'aime.
Instant magique.
Les fées sont là, penchées,
Au pied du lit
De ces deux là,
Couchés,
Elle endormie
Et lui qui chante
Ballade d'amour
Petit matin.
Etoiles dans mes yeux.
mercredi, janvier 31, 2007
Milieu de vie
Elle l'a embrassé
C'est son anniversaire
Elle l'a regardé
Préparé un dessert
Le milieu de la vie
Comme un pont qui s' franchit
Passer de l'autre côté
Au soleil se réchauffer
Oser ouvrir les yeux
Dire enfin ses envies
Bras dessus
Bras dessous
Marcher vers notre vie
Elle a été chercher
L'anneau pour son oreille
Juste le remercier
D'faire sa vie en merveille
C'est son anniversaire
Elle l'a regardé
Préparé un dessert
Le milieu de la vie
Comme un pont qui s' franchit
Passer de l'autre côté
Au soleil se réchauffer
Oser ouvrir les yeux
Dire enfin ses envies
Bras dessus
Bras dessous
Marcher vers notre vie
Elle a été chercher
L'anneau pour son oreille
Juste le remercier
D'faire sa vie en merveille
mardi, janvier 30, 2007
Instant
On s'dit au revoir
La belle journée
Et tu t'éloignes
Sur la chaussée
Je fais quelq' pas
Je me retourne
Et j'te regarde
J'te couve des yeux
J'voudrais courir
Reprendre un peu
D'la bonne chaleur
De tes grands bras
J'voudrais te dire
Au creux l'oreille
Que dans tes yeux
Mon coeur s'éveille
La belle journée
Et tu t'éloignes
Sur la chaussée
Je fais quelq' pas
Je me retourne
Et j'te regarde
J'te couve des yeux
J'voudrais courir
Reprendre un peu
D'la bonne chaleur
De tes grands bras
J'voudrais te dire
Au creux l'oreille
Que dans tes yeux
Mon coeur s'éveille
lundi, janvier 29, 2007
Imagine
Imagine
Etre aimé
Si fragile
Si entier
Imagine
Que tu sois
L'amour doux
L'amour tendre
L'amour courage
L'amour rêvé
L'amour rencontré
Imagine
J'ouvre les yeux
Je me dis
Il existe
Je souris
Je veux vivre
Imagine
Une fois
Etre aimé
Comme ça
Et puis se dire
J'imagine
Mais voilà
Que c'est là
Bien réel
Chaud soleil
C'est lundi
Et je t'aime
Etre aimé
Si fragile
Si entier
Imagine
Que tu sois
L'amour doux
L'amour tendre
L'amour courage
L'amour rêvé
L'amour rencontré
Imagine
J'ouvre les yeux
Je me dis
Il existe
Je souris
Je veux vivre
Imagine
Une fois
Etre aimé
Comme ça
Et puis se dire
J'imagine
Mais voilà
Que c'est là
Bien réel
Chaud soleil
C'est lundi
Et je t'aime
Cinéma
Une salle sombre
Une histoire à trois voix
Un bus qui arrive
Un enfant
Le héros est tombé
Tu pleures
Sillons de larmes
Sur ta barbe
Traces du temps
Ephémères
Soudain l'eau vive
Devient claire
Soudain les mots
Se délivrent
Une salle sombre
Je devine
L'ombre de tes yeux
Qui s'embue
Et de cet instant
Où nos mains
Sont l'une dans l'autre
Vers demain
Une histoire à trois voix
Un bus qui arrive
Un enfant
Le héros est tombé
Tu pleures
Sillons de larmes
Sur ta barbe
Traces du temps
Ephémères
Soudain l'eau vive
Devient claire
Soudain les mots
Se délivrent
Une salle sombre
Je devine
L'ombre de tes yeux
Qui s'embue
Et de cet instant
Où nos mains
Sont l'une dans l'autre
Vers demain
mardi, janvier 23, 2007
Même plus peur
Je vous avais rêvée
Avec vos grands cheveux
Noirs
J'ai vu votre visage
Dans quelques cauchemars
M'en souvenir encore
Du bruit dans mes oreilles
Je vous ai reconnue
Au gré de mes ballades
Vous nommer c'est chasser
L'ombre de vos charades
Même plus peur
Avec vos grands cheveux
Noirs
J'ai vu votre visage
Dans quelques cauchemars
M'en souvenir encore
Du bruit dans mes oreilles
Je vous ai reconnue
Au gré de mes ballades
Vous nommer c'est chasser
L'ombre de vos charades
Même plus peur
lundi, janvier 22, 2007
Il était là
Vous étiez là, François
Allongé et serein
Déjà dans les étoiles
Parti tranquillement
Vous étiez là, François
Le teint à peine voilé
Les mots décroisés
Derrières vos paupières closes
Je revoyais vos yeux
Clins d'oeil qui racontaient
Les rires des temps d'antan
Vous étiez là, François
Votre fils à vos côtés
Et tout cet amour là
Cette proximité
Je me souviens, François
De cette belle confiance
Que vous aviez mis là
Dans ses mains, dans ses bras
Bonne route, François
Vers cet au delà
Où les mots se recroisent
Les dictionnaires là bas
Sont faits de jolies phrases
Y'aura plein de violons
Montand chantera tout bas
De belles sérénades
Vous dire, François
Juste ce plaisir là
De vous avoir croisé
Vous étiez là, François
Bien droit, petit sourire
Parti pour un voyage
Il était là, François
Présent, à vos côtés,
Sans les mots décroisés
Dans la vie,
Retrouvés
Pour vous dire au revoir
Une bulle d'amour
Il avait façonnée
Allongé et serein
Déjà dans les étoiles
Parti tranquillement
Vous étiez là, François
Le teint à peine voilé
Les mots décroisés
Derrières vos paupières closes
Je revoyais vos yeux
Clins d'oeil qui racontaient
Les rires des temps d'antan
Vous étiez là, François
Votre fils à vos côtés
Et tout cet amour là
Cette proximité
Je me souviens, François
De cette belle confiance
Que vous aviez mis là
Dans ses mains, dans ses bras
Bonne route, François
Vers cet au delà
Où les mots se recroisent
Les dictionnaires là bas
Sont faits de jolies phrases
Y'aura plein de violons
Montand chantera tout bas
De belles sérénades
Vous dire, François
Juste ce plaisir là
De vous avoir croisé
Vous étiez là, François
Bien droit, petit sourire
Parti pour un voyage
Il était là, François
Présent, à vos côtés,
Sans les mots décroisés
Dans la vie,
Retrouvés
Pour vous dire au revoir
Une bulle d'amour
Il avait façonnée
mardi, janvier 16, 2007
Ouvrir les yeux
Juste ouvrir les yeux
A 4 heures 21
Se dire la chance est là
Sourire entre les draps
Regarder ces mains
Qui dessinent dans le noir
Des gestes gracieux
Englobant le monde
Enrobant les maux
Soulageant les craintes
Juste ouvrir les yeux
Et trouver ton épaule
Poser la tête là
Murmurer quelques mots
Retrouver le sommeil
Et se sentir aimé
La nuit peut bien être noire
Un soleil façonné
Pour moi, ancré dans ma mémoire
Pour lui, dans un lit tout là bas
Juste ouvrir les yeux
Et dire sans faire de bruit
Pour le père
Pour la femme
Te dire
Merci
A 4 heures 21
Se dire la chance est là
Sourire entre les draps
Regarder ces mains
Qui dessinent dans le noir
Des gestes gracieux
Englobant le monde
Enrobant les maux
Soulageant les craintes
Juste ouvrir les yeux
Et trouver ton épaule
Poser la tête là
Murmurer quelques mots
Retrouver le sommeil
Et se sentir aimé
La nuit peut bien être noire
Un soleil façonné
Pour moi, ancré dans ma mémoire
Pour lui, dans un lit tout là bas
Juste ouvrir les yeux
Et dire sans faire de bruit
Pour le père
Pour la femme
Te dire
Merci
mercredi, janvier 10, 2007
Tu lis
Tu lis ces mots
J'suis juste derrière
Musiques des sens
Sur les touches fières
Tu lis ces mots
Regarde bien
Y'a un sourire
Qui te dis viens
Tu lis ces mots
Petit clin d'oeil
Petit soleil
Rien que pour toi
Tu lis ces mots
Belles journées
Et des baisers
Plein les paniers
J'suis juste derrière
Musiques des sens
Sur les touches fières
Tu lis ces mots
Regarde bien
Y'a un sourire
Qui te dis viens
Tu lis ces mots
Petit clin d'oeil
Petit soleil
Rien que pour toi
Tu lis ces mots
Belles journées
Et des baisers
Plein les paniers
De l'intérieur
Oreilles bouchées
Faut bien y'aller
Madame hésite
Dans l'escalier
S'fait mettre des trucs
Sur l'énergie
Parait qu'c'est la peur
Qu' a tout bloqué
Voilà granules
A avaler
Oreilles bouchées
Et puis douleur
Madame rit
D'ses aventures
Boira long'vie
Dans tes douceurs
Oreilles bouchées
Qui se réveillent
Par ces mains là
S'envolent les peurs
Par ces mains là
Tant de douceur
La vie revient
De l'intérieur
Faut bien y'aller
Madame hésite
Dans l'escalier
S'fait mettre des trucs
Sur l'énergie
Parait qu'c'est la peur
Qu' a tout bloqué
Voilà granules
A avaler
Oreilles bouchées
Et puis douleur
Madame rit
D'ses aventures
Boira long'vie
Dans tes douceurs
Oreilles bouchées
Qui se réveillent
Par ces mains là
S'envolent les peurs
Par ces mains là
Tant de douceur
La vie revient
De l'intérieur
La vie en bleu
T'as dit tout bleu
Et c'est cyan
Belle couleur
Que ces jours là
Enlève nuages
Repousse le froid
Ferme les yeux
Moi j'vois tout bleu
Les jours heureux
Avec toi
Et c'est cyan
Belle couleur
Que ces jours là
Enlève nuages
Repousse le froid
Ferme les yeux
Moi j'vois tout bleu
Les jours heureux
Avec toi